La Cerisaie,Tg Stan - Théâtrorama

Vous êtes sur la page d'un spectacle de l'édition 2015, retrouvez tous les spectacles de cette édition dans nos archives [Théâtre] Depuis 111 ans, La Cerisaie aimante et fascine les artistes et amateurs de théâtre. La dernière pièce de Tchekhov est considérée par beaucoup comme la plus mystérieuse, la plus ambigüe. Dès le départ, l'intrigue est résolue: la cerisaie sera vendue. Que se joue-t-il, alors, entre le retour au domaine de la propriétaire, Lioubov Andréïevna, et la sortie? Face à la perte de la propriété, les personnages semblent hésiter entre opportunisme, résignation et nostalgie. La Cerisaie décrit à la fois le déclin d'une aristocratie indolente et la victoire d'un capitalisme carnassier. Pour étendre le domaine de la valeur marchande, il dévore jusqu'aux cerisiers. Malgré un décor propice à la critique sociale ou à la mélancolie, Tchekhov assurait qu'il s'agissait d'une comédie. Il se fâcha même avec Stanislavski qui la tira du côté de la tragédie. Au-delà des registres, les tg Stan font de La Cerisaie une pièce pour aujourd'hui.

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Une Cerisai e délibérément non charpentée dans l'esprit de son créateur, tel un domaine de toute façon promis à la démolition, et qui fait donc un peu office de jardin des délices pour un collectif flamand qui se plait, lui aussi, à exhumer les pointillés d'un répertoire tout en sondant sa chair organique. Tchekhov avait ponctué son ultime travail de non-dits, de phrases inachevées, de sentiments en souterrain... Sur la scène de la Colline lui font écho des stores décatis, des chaises éparpillées et des comédiens qui ne renoncent jamais à une certaine forme de distanciation -jusqu'à donner l'impression d'improviser- pour trouver la vérité de leurs personnages. Aux antipodes de versions plus flamboyantes ( Dominique Lavaudant, Alain Françon... ), le tg Stan parvient ainsi à trouver un équivalent scénique fort judicieux aux aplats tchékhoviens. On a rarement vu, par exemple, dans les traits de Frank Vercruyssen, un Lopakhine aussi peu conquérant. Il représente pourtant la nouvelle classe bourgeoise, celle qui va faire main basse sur la Cerisaie et tout le vieux monde aux alentours, mais le gain matériel compense-t-il pour autant cette soif d'infini que les personnages de Tchekhov cachent toujours en leur for intérieur?

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La compagnie flamande réactualise la pièce de Tchekhov en fixant le cadre d'une fin inéluctable. Parfois le froid oblige à marcher de long en large, ce qui ne facilite pas l'écriture, mais aiguise la pensée. C'est en substance ce que note Tchekhov dans une lettre à sa femme, en 1902, deux ans avant la rédaction de la Cerisaie, sa dernière pièce - il gèle trop pour qu'il s'y mette tout de suite. Il aimerait écrire un vaudeville, ou au moins une pièce drôle, mais s'enfonce dans un glacis existentiel. Faillite Début 1903, il n'a pas écrit une ligne - il est toujours dans sa datcha blanche, près de Yalta, et elle n'est pas chauffée. Les quatre actes de sa pièce sont «dans sa tête», et il prévoit qu'il l'écrira du 20 février au 20 mars, un mois devrait suffire pour boucler l'affaire. Le 11 avril, il menace sa femme de ne pas écrire une ligne, et le 28 juillet, alors qu'il n'y a «pas de canicule, pas de poussière, un temps verdoyant», la pièce est toujours en travaux. Mais cette fois, Tchekhov accuse autant sa «paresse» que «le beau temps».

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Jusqu'au 20 décembre à la Colline, dans le cadre du Festival d'automne. Rés. 01 44 62 52 52.

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2 au dim. 20 décembre mar. 19h30, mer. au sam. 20h30, dim. 15h30 relâche lun. et dim. 13 décembre Représentation supplémentaire le dimanche 20 décembre à 15h 14€ à 29€ // Abonnement 9€ à 15€ Durée: 2h environ

L'actrice, saisissante, suit à la lettre les didascalies de Tchekhov, passe de la joie excessive à l'abattement et emmène tout son monde vers la comédie, comme le souhaitait précisément l'auteur. Loin de l'habituelle mélancolie des histoires qui s'achèvent. Chaque acte est un long travelling burlesque où les comédiens incarnent avec densité la galerie des personnages secondaires aux destins si caractéristiques. De Charlotte, la gouvernante apatride aux talents forains, à la fameuse Varia, jeune femme « adoptée » par la famille dont l'interprète russophone parle en VO quand la pression est trop forte. Sans oublier le comptable ou le vieux domestique, assumés tour à tour par la silhouette dégingandée d'un Buster Keaton. En costumes d'aujourd'hui, entre sensualité et loufoquerie, tous finissent par se déhancher dans une séquence dansée électrohilarante, apogée explosif avant le calme des adieux... qu'ils accomplissent comme ils sont apparus: par un tour de passe-passe. théâtre Anton Tchekhov Partager Contribuer Sur le même thème