Mission d' Ordonnancement Pilotage et Coordination (OPC) de l'ensemble des intervenants Maître d'Ouvrage: RODEZ AGGLOMERATION / Architecte: SAREA ALIAN SARFATI ARCHITECTURES Création d'un parc des expositions destiné à accueillir foires, expositions, congrès, manifestations sportives et culturelles. Montant des travaux HT: 17 000 000. 00 € Surface: 5 000 m²
16 000-23 000 comme la fréquentation annuelle espérée par les élus de l'Agglomération lors des diverses animations culturelles. 54 comme le nombre de lots disponibles dans la zone d'activité des Cazals, attenante au parc des expositions. Une partie sera dédiée à l'implantation d'entreprises dans le domaine du tertiaire, de l'industrie ou de l'artisanat et une autre est réservée à l'hôtellerie ainsi qu'à la restauration. Les élus assurent qu'aucun commerce de distribution alimentaire n'y sera accueilli, comme il fut un temps évoqué. La zone doit être livrée fin 2021. 600 comme le nombre de places du parking prévu.
Resté à l'état de projet pendant des années, le parc des expositions et ses 54 lots, ayant vocation à accueillir des entreprises, devient une réalité. La livraison est prévue pour 2023. Le parc des expositions Malan (sur la zone des Cazals), longtemps considéré comme un projet sur le papier, a été lancé hier. Et ce sont les pieds dans la boue et sous une pluie torrentielle que Christian Teyssèdre, le président de Rodez Agglo, et son vice-président, Jean-Philippe Sadoul, ont donné, de façon officielle, le coup d'envoi aux travaux structurants de la zone. Le chantier, dont la fin est prévue pour 2023, débute par les travaux d'assainissement et la structuration de la zone. Le parc des expositions sera également livré en 2023. En parallèle se déroulera la réalisation de 54 lots destinés aux entreprises souhaitant s'installer, sur cette nouvelle zone d'activité. Grâce, sans doute, aux critiques des détracteurs du projet et de l'opposition, siégeant au conseil communautaire, l'impact environnemental de ce chantier a été revu.
Pour les élus communautaires, le parc des expositions et ses entreprises viendront équilibrer la situation économique, dans le sud. Après l'extension de Bel Air, voué à s'agrandir encore, après le développement de la zone commerciale, à l'Estréniol, au nord et après la Cantaranne, à l'est, le développement du sud de l'agglomération devenait une évidence pour les élus. La nouvelle zone, idéalement située, dans l'axe de Toulouse et d'Albi, devrait, selon les élus, attirer le tourisme d'affaires. "Nous aurons des entreprises, aveyronnaises et d'ailleurs, qui cherchent à organiser des congrès et des séminaires. Tout le monde sait que le tourisme d'affaires produit un panier plus important que le tourisme tout court. Ces gens auront besoin d'hôtellerie et de restauration. Nous seront là pour ce développement économique de nos territoires", martèle Jean-Philippe Sadoul, porteur et grand défenseur de ce projet. Le parc des expositions sera, quant à lui, d'abord exploité en délégation de services.
Les équipes toulousaines de Continental Engineering Services, basées à Basso Cambo, développent depuis plusieurs années des applications pour les futures voitures autonomes. Parmi celles-ci, la détection de piétons à 360 °C. « Grâce à quatre caméras, le conducteur (puis la voiture seule) peut savoir si un piéton approche, devant, derrière, sur les côtés », explique Léo Colin-Vimard, ingénieur. Autre innovation, la « clé comme service », remplacement de la clé de contact par une application smartphone. Elle permet notamment aux loueurs de voitures de connaître la localisation, le niveau de carburant ou les kilomètres parcourus par tous leurs véhicules.
Un "sourcing" des entreprises Mais les élus du Grand Rodez demeurent très prudents quant à la faisabilité financière du projet désormais, face à ces hausses de matières premières notamment. « La FBTP 12 est intervenue pour conseiller au maître d'ouvrage, Rodez Agglomération, et à l'architecte Alain Sarfati d'utiliser le "sourcing", comme l'accepte le code de la commande publique, poursuit Robert Hyronde. Le "sourcing" permet, pour affiner le projet, de consulter des entreprises qui ont un savoir-faire précis pour trouver avec elles un compromis susceptible de s'intégrer dans les enveloppes budgétaires. Sans jamais dénaturer le projet, il s'agit ainsi de permettre aux entreprises de proposer des solutions techniques différentes tout en faisant des économies. Je reste confiant, nos entreprises ont des capacités techniques à la hauteur de l'enjeu. Les idées se développeront dans le cadre du nouvel appel d'offres, lancé probablement début avril pour que les entreprises aient le temps d'étudier le dossier avant l'été… » Le coût du projet initial se situait à 19, 5 M€, il avoisinerait aujourd'hui les 27 M€... Beaucoup trop cher pour les élus.