Le Partage De La Tunique Du Christ La

Accueil Beaux-Arts LE PARTAGE DE LA TUNIQUE DU CHRIST - LE GRECO Extrait du document Le tableau faisait partie de la collection Abreu de Séville. Il figure chez le marchand Duveen à Londres, puis chez Durand-Ruel à Paris où il est acquis par le musée de Munich en 1909... « _: - - LE PARTAGE DE lA TUNIQUE DU CHRIST 1583-1584 Pein t re espagnol Analyse ~ Le tablea u d e I'Aite Pinakothek de Munich est une des nombreuse s répliques du tableau exécuté par le Greco pour les chanoines de la cathédrale de Tolède entre 1577 et 1579 (voir infra). Le Parta ge de la tunique du Christ (ou I'Espolio) de Munich est réduit de moiti é par rapport à l 'œ uvre originale. L es per sonnag es y sont plus allongés et les couleurs moins livid es. Les solutions innovatrices de l'original sont tou­ tefois maintenues intactes. Le rouge de la tuni­ que du Christ, au centre, est une allusion à la Passion et est, sans doute, en relation avec le lie u auquel est destiné le tableau de Tolède: la sacristie où l e prêtre se pr épare avant de célébrer la messe.

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Mais le long pontificat de Jean Paul II a été aussi celui du réveil de conflits historiques et doctrinaux. La chute du communisme et le retour aux libertés, notamment religieuses, dans les pays d'Europe de l'Est ont rallumé des guerres confessionnelles "congelées" pendant des décennies de régime marxiste. Entre catholiques et orthodoxes ont resurgi des conflits de frontières et de juridictions dont on avait oublié, en Occident, jusqu'à l'existence. Dans des pays comme l'Ukraine ou la Roumanie, des communautés orthodoxes et gréco-catholiques (rattachées à Rome, mais restées de rite byzantin) se sont battues pour la propriété d'églises qui appartenaient autrefois aux gréco-catholiques (appelés uniates), mais avaient été confisquées par le régime communiste. Le vieux procès de l'"uniatisme" romain a refait surface. S'y est ajouté celui du prosélytisme, également reproché par des Eglises orthodoxes exsangues à la sortie du joug communiste. Adressée aux communautés catholiques, aux groupes évangéliques, baptistes et aux sectes qui ont investi des pays comme la Russie, sans égard pour une tradition chrétienne millénaire étouffée par l'athéisme marxiste, cette accusation de prosélytisme a pris tout son sens quand le Vatican, précipitamment, a reconstruit une hiérarchie catholique à Moscou et en Sibérie.

L'accent remis sur le magistère universel du pape, sur sa reconnaissance comme préalable à l'unité visible, a créé une déception et une méfiance. Celles-ci ont été amplifiées par les prises de position du Vatican sur l'éthique sexuelle, par une distance réaffirmée vis-à-vis du Conseil oecuménique des Eglises, par le refus renouvelé des intercommunions eucharistiques, par un discours prouvant que l'Eglise romaine n'a toujours pas pris son parti de l'autonomie de la conscience et reste éloignée de la modernité et de la laïcité. A cet égard, la publication de la déclaration du cardinal Ratzinger, intitulée Dominus Jesus, datée du 5 septembre 2000, a soulevé une rare tempête dans les milieux oecuméniques. Le préfet de la Congrégation de la doctrine de la foi y estime que son Eglise possède "seule" la plénitude de la vérité et que les Eglises de la Réforme ayant rompu la " succession apostolique", leur épiscopat n'est pas valide. Elles ne sont donc pas des "Eglises au sens propre". Cette déclaration a été publiée l'année du Jubilé 2000, dont le Vatican a défini seul les enjeux et même relancé la possibilité pour les pèlerins à Rome d'obtenir les "indulgences" qui étaient au coeur du conflit historique au XVIe siècle entre le pape et Luther!