"J'ai honte", "Je ne suis pas fière": les gros regrets de Gilles Bouleau et Apolline de Malherbe dans l'Affaire DSK (VIDEOS) TMC revenait hier soir, dans le documentaire 21h Médiaş: Le Crash DSK, sur le scandale qui a précipité la chute du directeur du FMI et futur candidat PS à la présidentielle de 2012 Dominique Strauss-Kahn. L'occasion notamment de pointer du doigt le traitement médiatique des accusations portées contre lui par Nafissatou Diallo. © Capture d'écran TMC Grand favori de la primaire socialiste de 2011 désignant le candidat du parti pour l'élection présidentielle de 2012, Dominique Strauss-Kahn a abandonné ses rêves de victoire et de passage à l'Elysée après une retentissante affaire. Celui qui était alors encore patron du FMI a été accusé par Nafissatou Diallo, une femme de chambre d'un hôtel de New York, d'agression sexuelle, tentative de viol et séquestration. Des charges abandonnées en août 2011 dans le volet pénal de l'affaire – le juge mettant en doute la crédibilité de la victime présumée – mais qui ont conduit l'homme politique français à signer, en décembre 2012, un accord d'1, 5 million de dollars pour mettre fin aux poursuites au civil.
Il proteste, dit qu'il y a assez de place pour moi. J'insiste. Et quand je m'assois, je constate qu'il y a un gouffre entre nous. Il avait raison depuis le début, et moi, je ne m'étais toujours pas vue comme je suis réellement… Je vois une "psy du corps" Pour remédier à mon problème, je vais voir une kinésiologue. Je suis anti-psychiatre, et il me semble que c'est une bonne alternative. Pour moi, c'est une "psy du corps": je n'étale pas mes soucis, c'est mon corps qui va en parler, en testant ses réflexes. Je n'ai pas encore creusé mon souci de dysmorphophobie, mais ça devrait arriver prochainement. J'ai aussi décidé de manger plus sainement, avec un régime alimentaire hypocalorique. Je consomme entre 1100 et 1800 kcalories par jour pour perdre du poids, et j'ai le droit à quelques écarts. Je me mesure pour voir mon changement de silhouette Comme je ne me vois toujours pas perdre de poids, je me mesure une à deux fois par mois et je me pèse une fois par jour ou tous les deux-trois jours.
Du coup, je me suis lancée un défi que je pensais irréalisable pour le corps que je voyais dans le miroir. 10 mois plus tard, j'attaque la Spartan Beast (21km), et je suis enfin en paix de nouveau avec ce que je vois dans la glace. Il y a FORCEMENT des jours avec et des jours sans, mais je sais que, quand ça va pas, ce que je vois est une version déformée de la réalité. Et j'ai des copains et des copines toujours prêts à me le rappeler 🙂 Et vous alors! C'est votre cas? Vous essayez de vous en sortir? Vous avez réussi? Dites moi tout en commentaire!
Et alors? Nous avons autant le droit à la considération, au respect, à la dignité que vous. Et nous aimerions bien pouvoir prétendre au peu de tranquillité d'esprit qu'il est possible de grappiller en ce moment, sans être inlassablement réduit·e·s au statut d'épouvantail, pointé·e·s du doigt pour un oui ou pour un non. Nous avons l'habitude, nous, personnes en surpoids, gros · ses, obèses, d'être présentées comme le pire écueil sur lequel un · e représentant · e de l'espèce homo sapiens puisse s'échouer. Mais en réaction à cette proximité soudaine et troublante avec la mort, voir que la peur de nous ressembler soit si prégnante, voir que nos corps deviennent plus que jamais l'objet d'un ridicule et d'un dégoût généralisés – fédérateurs même – c'est particulièrement douloureux. On savait déjà que la peur de grossir dépassait l'entendement. Je me souviens du choc en écoutant pour la première fois le Ted Talk de la fat activiste américaine Jes Baker, en 2014, lorsqu'elle a cité une étude dont les chiffres affirmaient que 81% des enfants de 10 ans avaient plus peur de devenir gros que de la guerre nucléaire, du cancer, ou de perdre leurs deux parents.
Je m'autorise quelques écarts contrôlés, mais ça fait du bien au moral de pouvoir se lâcher sans culpabiliser lors d'un restaurant ou d'un dîner chez des amis. Manger mieux pour se sentir bien dans son corps c'est bien, mais le bien être passe aussi par l'apparence et l'estime de soi. Avec ce régime, j'ai aussi enclencher une « reconquête » de ma féminité. Exit les cheveux délaissés, les ongles en friche et le maquillage à la truelle… Bonjour, les soins pour les cheveux, bonjour les manucures (et pédicures) pour des ongles soignés et colorés, bonjours les soins visage et corps avec des produits naturel et/ou bio. Je re-prends soin de moi pour le plus grand bonheur de mon corps. Je retrouve peu à peu cette féminité que j'avais oublié dans un de mes bourrelets. Et bien vous savez quoi? ça se voit… le regard des autres à changer à mon égard. Moi qui faisait tout pour passer inaperçu dans mes vêtements informes, je commence à retrouver le plaisir de montrer mon corps (attention pas de vulgarité chez Cali, un décolleté restera toujours sage, sexy ne veut pas dire vulgaire…!!!!