Spleen Quand Le Ciel Bas Et Lourd Baudelaire

La première strophe exprime déjà de manière claire cette idée d'enfermement. En effet, le ciel est comparé à un couvercle, au moyen du verbe « pèse ». Cette comparaison évoque l'image d'un récipient fermé, amenant ainsi une idée d'emprisonnement, de restriction de l'espace pour ce qui se trouve à l'intérieur. Quand le ciel bas et lourd... - Baudelaire - Commentaire de texte - Archie. Cette figure est renforcée par les deux adjectifs qualifiant le ciel, « bas » et « lourd ». Ils participent à la comparaison au sens où ils amènent et renforcent cette idée d'écrasement. La polysémie du verbe y contribue également: il peut être envisagé dans le sens de « appuyer, exercer une pression » ou celui de « être difficile à supporter ». Il s'associe de la sorte parfaitement avec l'adjectif « lourd », qui possède également deux sens en adéquation avec les précédents: « dont le poids est élevé » ou « oppressant, difficile à supporter ». Ce deuxième sens, commun aux deux termes, évoque également l'idée de l'ennui, qui est d'ailleurs exprimée clairement au vers suivant et rappelée par l'adjectif « triste » au quatrième vers.

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Participe présent « s'en va battant » (v. 7) insiste sur la lourdeur et la durée de l'action de la chauve-souris qui tourne sans trouver d'issue. Consonnes explosives (« s'en va battant les murs de son aile timide / Et se cognant la tête à des plafonds pourris » (v. 7-8)) font entendre au lecteur les coups de la chauve-souris contre les murs, renforçant le sentiment d'occlusion. L'Idéal se heurte donc au spleen qui emporte tout. Assonance nasale en « an » « changée en un cachot » (v. 5), « Espérance » (. Spleen quand le ciel bas et lourd baudelaire sur. v6), « s'en va battant » (v. 7), « se cognant » (v. 8)) fait entendre les sonorités du spleen, celles d'une plainte languissante et persistante. Le Spleen apparaît comme une force qui dissout et fait disparaître le poète. Baudelaire n'utilise pas pronom personnel « je » dans les premiers quatrains Le « je » est effacé au profit d'un paysage où toute humanité est absente. L'espace-temps semble d'ailleurs s'étirer: « étalant ses immenses trainées » (v. 9), « tendre » (v. 12), « vaste prison » (v. 10), « peuple muet » (v. 11).

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Enfin, le poète souffre de l'enfermement. A titre d'exemple, le champ lexical de l'enfermement, « cachot (V. 5), murs (v. 7), plafonds (v. 8) prison-barreaux (v. 10) qui révèle que le poète est enfermé dans une immense prison. Baudelaire Spleen « quand le ciel bas et lourd » texte – La clé des livres. De surcroît, le ciel est un couvercle qui enferme l'esprit comme un cercle. Tous ces éléments montrent la montée de la crise avant son paroxysme et la défaite finale de l'esprit. AXE 2: La victoire du Spleen: - La progression de la souffrance mène le poète à l'Enfer: Deuxièmement, le paroxysme et la victoire du spleen contre l'esprit. Tout d'abord, le poète est soumis à l'enfer à cause de sa souffrance. Prenons pour exemple, l'adverbe du temps "tout a coup"(v. 13) montre une rupture ou la crise est désormais. De plus, l'assonance en (an) (v. 18-19) intermittent un gémissant ce qui met en évidence les hallucinations et la souffrance du même le vocabulaire du cri accentue... Uniquement disponible sur

[Problématique]Comment Baudelaire transforme-t-il le plomb du spleen en or poétique? Le poème Spleen « Quand le ciel bas et lourd », composé de 5 quatrains, est divisé en deux parties: Les trois premiers quatrains décrivent le spleen (I) tandis que les deux derniers quatrains montrent la victoire du spleen sur le poète mais aussi, paradoxalement, la façon dont le poète parvient à mettre ce spleen à distance (II). I – I-Une description du spleen (quatrains 1, 2, 3) A – Un sentiment d'oppression (1er quatrain) Trois premiers quatrains de « Quand le ciel bas et lourd… » Décrivent le spleen, un état morbide et dépressif ressenti par le poète. Trois premiers quatrains (v. 1, v. 4 et v. 9) ouvre avec l'anaphore de la conjonction de subordination « Quand… » Rappelant que le monde est soumis à un temps pesant et destructeur. Pesanteur est amplifiée par le champ lexical du poids « bas »(v. 1), « lourd »v. Spleen ("Quand le ciel bas et lourd...") - Wheaton College Massachusetts. 2), « pèse »(v. 1), « couvercle »(v. 1) qui traduit le sentiment d'enfermement du poète. Tout oppresse le poète.

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Ainsi, les termes aériens et éthérés qui font penser à l'Idéal, à la liberté « ciel / esprit / horizons / jour» (v. 1-4) sont immédiatement contrecarrés par termes qui expriment la fermeture: « couvercle », « ennuis », « cercle », « nuits »(v. 1-4) Rappelant le sentiment d'enfermement du poète Le poète est passif ^ se réduit à un « esprit gémissant » (v. 2). Le participe présent « gémissant » (v. 2) __ l'absence de force pour surmonter le spleen. Champ lexical de la tristesse et de la plainte « gémissant »(v. 2), « longs »(v. 2), « ennuis »(v. 2), « noir »(v. 4), « triste »(v. 4). accentue le caractère funèbre de ce premier quatrain B – Un effacement du poète (2ème et 3ème quatrain) Deuxième quatrain poursuit la métaphore filée entre le monde et un espace carcéral: « cachot » (v. 5), « murs » (v. 7) « plafonds »(v. 8)., « prison »(v. 10), « barreaux »(v. 10) le monde devient ainsi une prison angoissante ^ sans issue. Terme « Espérance » au v. Spleen quand le ciel bas et lourd beaudelaire et guehi. 6 est une allégorie de l'Idéal. Mais la comparaison « comme une chauve-souris »(v. 6) assimile l'Espérance à un animal de nuit, symbolisant la mélancolie ^ le vampirisme.

AXE 1: La montée de la crise: - Le spleen, un sentiment d'oppression qui conduit à l'anéantissement du poète: Premièrement, le poète décrit la montée de la crise du spleen baudelairien. Tout d'abord, le spleen présente un sentiment d'oppression. Prenons pour exemple, l'anaphore de "Quand" dans les lignes 1 4 et 9 qui rappelle le poète que le monde est soumis a un temps pesant et plus, la pesanteur est mise en valeur par le champ lexical du poids au vers liminaire "bas, lourd, pèse, couvercle" cela traduit le sentiment d'enfermement du poète et que le climat et pesant. Aussi Le champ lexical de la tristesse et de la plainte « gemissant - longs ennuis (v. 2), noir-triste (v. 4) » accentue l'etat morbide du poete Ensuite le poète souffre d'un état d'effacement. Citons, L'assonance en (an) « changé (v. 5), espérance (v. 6), battant (v. Spleen quand le ciel bas et lourd beaudelaire et guehi ange. 7) » qui fait entendre les sonorités du spleen celle d'une persistance. De plus, la comparaison "comme une chauve-souris"(v. 6) qui compare l'espérance à un animal nocturne et symbolise la mélancolie du poè outre, le poète n'utilise pas la première personne "je" ce qui prouve que la spleen est capable de faire disparaître le poète.