mise en scène -Baptiste Guiton avec Olivier Borle Jérôme Quintard et Tiphaine Rabaud Fournier scénographie et costumes - Gaëlle Viémont musique originale - Sébastien Quencez dramaturgie - Adrien Cornaggia lumières - Vincent Boute Régie son - Clément Aubry chorégraphie - Pauline Laidet En coproduction avec le TNP de Villeurbanne et l'ENSATT de Lyon
Nina, c'est autre chose - YouTube
« Chez nous c'est pas la place qui manque… » Deux frères, la quarantaine, - Charles, coiffeur, et Sébastien, qui travaille à l'usine -, se sont assoupis dans un quotidien bien réglé et dans le souvenir de leur maman qui a quitté ce monde. Nina, c'est autre chose, au Théâtre de la Colline - L'Express. Toute jeune, Nina, la petite amie de Charles, s'installe et bouscule le cours de leur vie et l'équilibre de leur relation. À partir d'une telle situation, Michel Vinaver, l'un de nos plus grands dramaturges contemporains, orchestre la partition textuelle comme un jeu de frictions à la fois subtil et percutant qui entrechoque des éléments disparates. «... Lire la suite
Pensez-vous que cela pourrait évoluer d'une manière ou d'une autre? Je pense que ça ira. Quelqu'un m'a demandé cela lors de l'événement de l'ONU – pas exactement en ces termes – mais ils demandent comment cette guerre actuelle affecte la façon dont mon livre est lu, et j'ai dit que tout d'abord, cela rend la lecture de mon livre plus intéressante parce que les gens pensent aux crimes soviétiques. Et en fait, mon livre est très lié à l'actualité, à cause de plusieurs choses. Mais l'une d'elles est cette rhétorique que Poutine utilise lorsqu'il dit: « Je combats les nazis ». Pour nous, c'est insensé, n'est-ce pas? Nina, c'est autre chose | Les Archives du Spectacle. Où est-ce qu'il prend ça? C'est une utilisation cynique de la Seconde Guerre mondiale. Mais, en fait, lorsque vous voyagez dans les régions que j'ai parcourues, la Seconde Guerre mondiale n'est même pas terminée. Ils parlent encore en ces termes. Vous avez commencé par dire que l'enseignement de l'Holocauste est en déclin, mais vous devez comprendre que dans ces régions, ils ne savent rien de l'Holocauste.
Nina, c'est autre chose → Saison 2021-2022 | La Chapelle
Haut de page La pièce, écrit Vinaver, est une chronique. Du temps ainsi saisi quoi dire de mieux qu'il passe! Riche en surface de toutes les variations possibles mais pauvre en indications réellement directives. La chronique n'est pas l'histoire: elle n'a pas son surplomb et le systématisme ou même la causalité lui manque. De fait: ni exemplaire, ni arbitraire. Résistante, réfractaire, elle ne se laisse pas piéger d'un mot puisqu'il en faut au moins deux et comme pour les thèmes, les motifs et les répliques, l'écriture, ici – et du même coup, avec elle, lesmultiples éléments de la représentation – consiste dans le maintien exigeant de l'entrelacs et de son corrélat: l'égalité contre toute prédominance. Abolition des privilèges. Nina, c’est autre chose & Dissident, il va sans dire – Théâtre ouvert. À l'oeuvre donc et dans l'écriture seule, deux forces d'apparence contradictoire: prolifération irrésistible des motifs de la vie courante dans le chaos dynamique et aveugle de leurs incessants télescopages et, venue d'on ne sait quel ressort dissimulé, cette nécessité pourtant – au risque de l'inertie – d'un ordonnancement, d'une configuration qui, sans contourner les pertes que le temps fait subir, pourrait permettre, en quelque sorte, de s'y (re)trouver.