Résumé Détails Compatibilité Autres formats Novembre 1943. Après des mois à se terrer à Paris, dans une chambre de bonne, le célèbre dramaturge juif Victor Steiner est arrêté et déporté. Étant donné sa notoriété, on lui a promis « un traitement spécial »: on l'envoie en Tchécoslovaquie, à Terezín, un camp qui ressemble à une petite ville. À première vue. Car il y règne tout autant de violence que dans les autres camps nazis. Mais Steiner a la surprise de s'y découvrir un fan: un officier SS qui lui commande une pièce. Elle devra être jouée lors d'une visite de contrôle de la Croix-Rouge internationale, dans le grand théâtre de Prague. Écrire pour les nazis? Steiner s'y refuse. Mais il n'a pas le choix, et la Résistance interne au camp finit de le décider: ce spectacle pourrait être l'occasion de faire évader des prisonniers... Lire plus expand_more Titre: Lever de rideau sur Terezin EAN: 9782747062732 Éditeur: Bayard Jeunesse Date de parution: 27/08/2015 Format: ePub Poids du fichier: 1.
Le final avec la représentation à Prague est prenant, fait de plusieurs rebondissements d'importance. La fin est ouverte, peut-être pour un autre roman sur la Seconde Guerre mondiale? Enfin, Christophe Lambert a écrit en intégralité la pièce de théâtre imaginée par Victor Steiner, Le défi de Molière. Magnifique double performance pour le roman et l'imagination de cette pièce! A lire aussi, d'autres chroniques du roman Lever de rideau sur Terezin de Christophe LAMBERT: - Lever de rideau sur Terezin sur le blog Takalirsa - Lever de rideau sur Terezin sur le blog L'heure de lire - Lever de rideau sur Terezin sur le blog Les lectures de Mylène - Lever de rideau sur Terezin sur le blog Tête de lecture.
C'est par le plus grand des hasards que j'ai découvert Lever de rideau sur Terezin et, par la même occasion son auteur Christophe Lambert. J'ai décidé d'acheter ce livre car j'avais le sentiment qu'il était fait pour moi et je ne me suis heureusement pas trompée, loin de là. Résumé … Novembre 1943. Après des mois à se terrer à Paris, dans une chambre de bonne, le célèbre dramaturge juif Victor Steiner est arrêté et déporté. Etant donné sa notoriété, on lui a promis « un traitement spécial »: on l'envoie en Tchécoslovaquie, à Terezin, un camp qui ressemble à une petite ville. A première vue. Car il y règne autant de violence que dans les autres camps nazis. Mais Steiner a la surprise de s'y découvrir un fan: un officier SS qui lui commande une pièce. Elle devra être jouée lors d'une visite de contrôle de la Croix-Rouge internationale, dans le grand théâtre de Prague. Ecrire pour les nazis? Steiner s'y refuse. Mais il n'a pas le choix, et la Résistance interne au camp finit de le décider: ce spectacle pourrait être l'occasion de faire évader des prisonniers… Mon avis … Il est rare que j'ai à ce point-là un pressentiment sur un livre et quel plaisir quand je me plonge dans les premières lignes et que je réalise à quel point j'avais raison.
Dans ce nouveau wagon, plus un seul Français; seulement des Juifs allemands. Le traitement de faveur, c'est que Steiner sera déporté dans le camp de Terezin, celui où sont parqués les Juifs "prominenten" - "importants": artistes, intellectuels, hommes politiques, savants... A première vue, Terezin a tout d'une gentille ville tchécoslovaque: d'élégantes fortifications, des trottoirs bien propres, des parcs et même une église. Mais ses murs cachent la même violence que les barbelés de n'importe quel autre camp. Et, chaque semaine, des listes désignent ceux qui partiront à Auschwitz pour être gazés. A son arrivée, Victor Steiner a la surprise de rencontrer l'un de ses plus grands fans: l'Hauptsturmfürher Waltz, qui est également un passionné de littérature et de culture française, notamment du siècle du Roi Soleil. Et bientôt, Waltz lui passe commande... Les nazis ont autorisé la Croix-Rouge internationale à venir inspecter l'un de leurs camps de prisonniers - le plus "soft" d'entre eux: Terezin, bien entendu.
Novembre 1943. Après des mois à se terrer à Paris, dans une chambre de bonne, le célèbre dramaturge juif Victor Steiner est arrêté et déporté. Etant donné sa notoriété, on lui a promis "un traitement spécial": on l'envoie en Tchécoslovaquie, à Terezin, un camp qui ressemble à une petite ville. A première vue. Car il y règne autant de violence que dans les autres camps nazis. Mais Steiner a la surprise de s'y découvrir un fan: un officier SS qui lui commande une pièce. Elle devra être jouée lors d'une visite de contrôle de la Croix-Rouge internationale, dans le grand théâtre de Prague. Ecrire pour les nazis? Steiner s'y refuse. Mais il n'a pas le choix, et la Résistance interne au camp finit de le décider: ce spectacle pourrait être l'occasion de faire évader des prisonniers...
1 Une nuit de novembre 1943 « Ta passion pour le théâtre te perdra! » Victor Steiner avait entendu cette phrase durant toute son adolescence. C'était la prophétie de son père, un individu aussi grincheux qu'autoritaire. Chaque fois que le jeune Steiner osait parler de sa vocation à la maison, la voix du chef de famille tonnait, pareille à celle de Zeus en personne: « Mener une vie de saltimbanque, c'est ça que tu souhaites? Tu as songé aux fins de mois difficiles? Tu as envie d'habiter sous les toits, dans des chambres de bonne éclairées à la bougie? Parce que si tu crois que je vais financer tes lubies, tu te trompes, mon garçon… Allons, Victor! Il y a de vrais métiers, des métiers sérieux! Je pourrais te faire rencontrer des gens dans la banque, des avocats, des notaires… Mais non! Il faut que tu n'en fasses qu'à ta tête! »… Et le sermon paternel se terminait invariablement par: « Ta passion pour le théâtre te perdra! » « Dans le fond, tu avais peut-être raison, papa », se dit Steiner en risquant un œil à l'angle de la rue de Rivoli et de l'avenue du Général-Lemonnier.