Barreau De Paris Solidarité - Accès Au Droit Et Santé Mentale

EXTRAITS DES STATUTS DE L'ASSOCIATION Article 1: Dénomination Il est créé entre les adhérent-e-s aux présents statuts une association régie par la loi du 1er juillet 1901, ayant pour dénomination: AVOCATS, DROITS ET PSYCHIATRIE Article 2: Objet Cette association a pour objet de regrouper les avocat-e-s des personnes faisant l'objet de soins psychiatriques dans le but de promouvoir l'exercice effectif de leurs droits.

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3211-12-1. » Cependant, dans un arrêt du 15 janvier 2015, la Cour de Cassation estime que le défaut d'information sur ses droits du patient qui subit une mesure de soins psychiatriques sans consentement, affecte d'illégalité l'exécution de la mesure, et non la mesure elle-même au niveau du processus de prise de décision de cette mesure. Ainsi, le défaut d'information du patient sur ses droits n'est donc pas une illégalité externe susceptible de provoquer l'annulation de cette mesure elle-même, mais une illégalité interne affectant uniquement l'exécution de cette mesure. La décision de la Cour de Cassation est critiquable, dans la mesure où comme il est désormais établi strictement en matière de garde à vue par exemple, la notification des droits aux patients doit être absolue. Il va ainsi falloir que, avec le même acharnement que pour le contentieux de la garde à vue notamment, les avocats fassent entrer le droit dans le domaine de l'hospitalisation d'office. Avocat droit psychiatrique 1. L'assistance d'un avocat est indispensable pour s'assurer de la validité de la procédure, du respect des droits fondamentaux de la personne faisant l'objet d'une mesure d'hospitalisation d'office.

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Avocat à La Rochelle, Dominique Jourdain a été désigné pour assurer le service des «gardes à vue psychiatriques». Il s'oppose vivement à la poursuite d'une « expérience » qu'il juge « calamiteuse » et partage avec nous son argument. J'ai déjà dénoncé la fausse bonne idée que représente le simulacre de débat contradictoire que met en scène la Loi n° 2011-803 du 5 juillet 2011 relative aux droits et à la protection des personnes faisant l'objet de soins psychiatriques et aux modalités de leur prise en charge applicable depuis le 1er août dernier. Barreau de Paris Solidarité - Accès au droit et santé mentale. Cette loi systématise en effet l'intervention du juge des libertés et de la détention (JLD) pour valider les hospitalisations d'office, les hospitalisations sans le consentement du patient. Le système mis en place (que de précédents textes avaient déjà imaginé mais sans les ritualiser avec un caractère automatique) a suscité l'opposition de l'immense majorité des soignants. Seuls se sont félicités quelques notables du Barreau, saluant « la grandeur d'un métier qui permet de porter la parole dont serait privé celui que la maladie a rendu vulnérable »… Sauf que, dans la pratique, faire intervenir le JLD pour valider une « détention » en restaurant « la parole à la défense » n'est ni plus ni moins que faire du psychiatre un agent de l'administration pénitentiaire et du patient celui qui a transgressé la règle, la loi, l'ordre, c'est à dire un présumé délinquant.

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Sur le JLD: Pour aller plus loin: Sur les UMD: Sur les UMD dans le code de la santé publique ou CSP:

De ce fait, si c'est le juge qui demande une expertise psychiatrique, les frais seront pris en charge par l'Etat si c'est la victime d'une infraction pénale qui demande une expertise psychiatrique. Les frais de l'expertise seront à sa charge.