Analyse Juste La Fin Du Monde

Juste la fin du monde est une pièce de théâtre écrite par Jean-Luc Lagarce à Berlin en 1990, dans le cadre d'une bourse Léonard de Vinci, alors qu'il se savait atteint du sida. Résumé Louis rend visite à sa famille pour la première fois depuis des années. Il retrouve sa mère, sa sœur Suzanne, son frère Antoine et sa belle-sœur Catherine. Il a l'intention de leur annoncer sa maladie et que sa mort prochaine est irrémédiable, mais son arrivée fait resurgir souvenirs et tensions familiales. Chacun exprime divers reproches et Louis repart sans avoir pu faire l'annonce de sa mort. « Dans Juste la fin du monde, l'univers de la famille est en crise: la parole qui circule et bruisse rend plus sensible le drame intime de Louis, le presque mort qui ne pourra dire son secret aux siens. Elle nous montre aussi comment la fratrie est souvent le lieu où il est le plus difficile de parler et de se faire entendre. “Juste la fin du monde”, de Xavier Dolan : un film bouleversant ou insupportable ?. » Personnages Louis, 34 ans Suzanne (23 ans) Antoine (32 ans) Catherine, femme d'Antoine (32 ans) La Mère (61 ans) Questionnement général sur l'intitulé du parcours: « crise personnelle / crise familiale » Les thèmes La pièce aborde la question de l'absence du fils et de son retour auprès de sa famille.
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Je ne veux pas savoir ce que tu fais ici, tout n est pas exceptionnel dans ta petite vie. Dans ce monde qui n'a jamais vraiment cessé d'être violent, où la glace fond et les esprits s'échauffent, on ne communique plus. On ne cherche plus à savoir. Le sens des choses ne compte plus. Personne comprend rien, personne comprendra jamais rien. Pas de drame. Ce n'est juste que la fin du monde, la fin d' une vie cachée. Cela pourrait être pire. Jean-Luc Lagarce - Juste la fin du monde - Partie 1 - Scène 6 – analyse | Culturellement.fr. On manie l'euphémisme comme une façon de se rassurer. En essayant de se convaincre que le nouveau monde ne sera pas si terrible. LE TRAILER Cette explication n'engage que son auteur.

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Depuis J'ai tué ma mère jusqu'à Mommy, c'est la honte de soi qui sépare les membres d'une famille dans les films de Xavier Dolan. L'affinité avec la pièce de Lagarce paraît donc totale. Cannes 2016 - "Juste la fin du monde", de Xavier Dolan: la presse internationale très divisée A chaque comédien Xavier Dolan donne le temps de livrer de l'inédit. Il ose étirer les scènes plus que de raison, pour faire surgir des nuances et des intonations bouleversantes. Le grand frère prolo et ordurier (Vincent Cassel) semble d'abord un faire-valoir comique, jusqu'à ce que ses fêlures, hurlées, envahissent l'espace. La nervosité fofolle de la mère peinturlurée (Nathalie Baye) dévoile peu à peu une folie plus profonde, peut-être proche de la sagesse. La belle-soeur effacée et bafouillante (Marion Cotillard) devient une belle figure de la compassion, en même temps qu'une vestale de la vie qui doit continuer... Analyse juste la fin du monde de football. Faire jouer à ces acteurs-là (sans oublier Léa Seydoux), tous célèbres et rayonnants, une partition aussi noire, radicale et minoritaire, d'un dramaturge plutôt méconnu, voilà un geste artistique fort et ambitieux.

Même gommé (l'action se situe « quelque part, il y a quelque temps »), ce contexte infuse le film. Le héros (Gaspard Ulliel, doux et fantomatique), 34 ans, revient dans sa modeste famille provinciale, avec le projet d'annoncer sa mort prochaine. Il n'a pas vu sa mère, son frère aîné ni sa petite soeur depuis douze ans. Il n'a jamais rencontré sa belle-soeur, même à l'occasion de la naissance de ses neveux. Il écrit pour le théâtre, dans la capitale. Huis clos intense Dès le retour du jeune homme à la maison, Juste la fin du monde suggère l'impossibilité de la moindre communication entre ces êtres. Plus rien (ni personne) n'est comme avant. Ecrasé par la mélancolie, le revenant n'arrive pas à dire. Les autres ne veulent pas, ne peuvent pas entendre ce qu'ils devinent sans doute. Présentation d'une oeuvre EAF 2022 Juste la fin du monde. C'est un moment de gêne absolue et de diversions hystériques. Un moment où toutes les névroses familiales, les jalousies, les frustrations, mais aussi les adorations, encore plus inavouables, se rejouent une dernière fois, dans le chaos.