L'anorexie mentale est le fruit "de plusieurs facteurs", rappelle-t-elle. "Son déclenchement ne peut pas être résumé aux réseaux sociaux", bien qu'ils puissent être un "facteur à l'origine du mal-être et de la mésestime de soi". Outre ces aspects, des jeunes femmes âgées de 15 à 25 ans en moyenne utilisent désormais les réseaux pour partager leur hospitalisation et l'évolution de leur rapport à la maladie en créant des comptes "recovery" (guérison). Se créent alors des communautés d'entraide entre patientes pour aller mieux. "C'est une bonne chose, mais cela comporte des risques ", met en garde Valentin Flaudias. "L'anorexie est souvent une problématique de relation à l'autre, et ces comptes peuvent être un risque de se définir par sa maladie et donc de s'enfermer dedans". "C'est toujours mieux que le mouvement 'pro-ana', mais (ces comptes) se focalisent encore une fois sur le corps. Carte mentale corps humain et sante translation. Alors que pour guérir de l'anorexie, il faut s'en détacher", relève-t-il. Pour une lecture en mode zen, téléchargez gratuitement l'application Réforme Abonnez-vous à Réforme à partir de 5 €/mois magazine hebdomadaire
« Nous savions que le chrome possédait une forte résistance à la corrosion, mais la superélasticité, la flexibilité et la résistance à l'usure du matériau à base de cobalt et de chrome nous ont surpris », a ajouté Xu. Le nouveau biomatériau à base de chrome et de cobalt présente non seulement un faible module de Young, similaire à celui des os humains, mais aussi une grande résistance à l'usure. L'alliage présente également une grande capacité de déformation superélastique récupérable jusqu'à 17%, soit deux fois plus que les alliages classiques à base de nickel. Un nouvel alliage flexible et résistant pour des prothèses durables et sûres. © Odaira, Xu et al. 2022 Le module de Young du CCAS est extrêmement faible, de 10 à 30 gigapascals, ce qui est similaire aux os humains. « Pour ces raisons, nous pensons que nos nouveaux alliages cobalt-chrome sont des candidats prometteurs pour les applications biomédicales », concluent les chercheurs. Ils s'attachent dès maintenant à mieux comprendre pourquoi leurs alliages présentent ces excellentes propriétés, afin de les améliorer davantage.