Conçu il y a trois ans, ce laboratoire scientifique est unique en Lozère et en France. Découper, affiner, polir, analyser. Grâce à son laboratoire Didakarst (didactique de karstologie: sciences qui étudient les roches, NDLR), les élèves du lycée Émile-Peytavin peuvent étudier la roche comme de vrais scientifiques. "Nous l'avons reçu il y a trois ans, mais avec la crise sanitaire, nous avons commencé à l'utiliser il y a seulement un an et demi. Ce matériel est unique, il n'y a aucun établissement en Lozère et en France qui a le même, explique Alain Jacquet, professeur de SVT. L'objectif pour les élèves, c'est qu'ils puissent étudier la roche au microscope et surtout comprendre ce qu'ils voient. Roche pour polar bear. " Des roches magmatiques, métamorphiques, sédimentaires Parmi les nombreuses pierres présentes dans le laboratoire, se trouve le basalte. "Elle provient du volcan de Bonjour, ajoute Alain Jacquet. Il se situe à Langogne. On l'a d'abord découpée, on l'a polie manuellement et ensuite avec une polisseuse.
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On la colle alors sur une lame de verre et une fois que c'est sec, on l'affine à nouveau pour qu'elle fasse 30 microns (0, 03 mm). On peut ensuite la voir au microscope pour l'étudier. Roche pour polir le. " Et la Lozère regorge de ces roches. "En Margeride, il y a surtout des roches magmatiques, explique Jean-David Moreau, docteur en paléontologie, présent pour l'occasion. Dans les Cévennes, ce sont des roches métamorphiques, tandis que sur les causses il s'agit de roches sédimentaires dans lesquelles on peut retrouver des fossiles. " Enfin, l'étude des roches ne se fait pas seulement pour le plaisir. Elle permet aux géologues de déterminer leur histoire, de les dater et de savoir dans quel environnement elles ont évolué (océan, lac, volcan…).