Article 56 Du Code De Procédure Civile

L'article 56 du Code de procédure civile est désormais rédigé comme suit depuis le DÉCRET n°2015-282 du 11 mars 2015 – (art. 18) qui entrera en vigueur le 1 er avril prochain.
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Article 56 Du Code De Procédure Civile

GÉNÉRALISATION DE LA PRISE DE DATE POUR TOUS LES CONTENTIEUX DE L'ORDRE JUDICIAIRE Après plusieurs reports successifs du 1er janvier 2020 au 1er septembre 2020, puis au 1er janvier 2021, le décret n°2019-1333 du 11 décembre 2019 réformant la procédure civile, lui-même modifié par le décret n°2020-1452 du 27 novembre 2020, et ayant modifié l'article 56 du Code de procédure civile, entre finalement en vigueur au 1er juillet 2021. Pour toutes les instances introduites à compter de cette date, l'assignation doit contenir « (…) à peine de nullité, outre les mentions prescrites pour les actes d'huissier de justice et celles énoncées à l'article 54 [du Code de procédure civile]: 1° les lieu, jour et heure de l'audience à laquelle l'affaire sera appelée (…) ». Par cette réforme, le législateur entend généraliser le principe de la prise de date pour tous les contentieux de l'ordre judiciaire, avec pour objectif d'unifier les modes de saisine des juridictions. La conséquence première de cette réforme est la consécration de l'assignation à date pour tous les contentieux devant le tribunal judiciaire et ses juges, incluant les procédures écrites avec représentation obligatoire qui échappaient, jusqu'alors, à ce principe.

56 Code De Procédure Civile.Gouv

Dans un nombre non négligeable de cas, des tentatives de négociations auront bien été mises en œuvre entre les parties, mais par l'intermédiaire de leurs avocats respectifs. Elles seront donc soumises au strict secret professionnel. Certes, le décret parle bien des « diligences entreprises » et non pas de leur éventuel contenu, mais l'existence même d'échanges entre avocats restera confidentielle. De ce fait, sauf dispositions légales ou conventionnelles particulières, la tentative de résolution amiable d'un litige n'est pas obligatoire. [... ] [... ] Il convient alors de voir dans un premier temps, les mentions prescrites à peine de nullité de l'assignation que contient l'article 56 du CPC puis celles qui ne le sont pas (II). Les mentions prescrites à peine de nullité Des mentions doivent être inscrites dans l'assignation afin que celle-ci soit régulière, dans ces mentions il est question de la nature et de l'objet de l'assignation qui en cas de non-respect de l'apparence de ces mentions dans l'assignation sont susceptibles de déclarer la nullité de l'assignation Les mentions tenant à la nature & à l'objet de l'assignation 1. ]

56 Code De Procédure Civile

Certes, aucune sanction ni nullité de l'acte ne sont prévues par le décret. Mais en cas de non respect de ces nouvelles dispositions, le juge aura la possibilité de proposer aux parties une mesure de conciliation ou de médiation, avec pour effet de retarder de plusieurs mois la procédure contentieuse ( article 127 du Code de Procédure Civile). Il apparaît en conséquence nécessaire d'adapter dès à présent tant les textes des courriers de mise en demeure que ceux des actes introductifs d'instance pour satisfaire à cette nouvelle exigence et ne pas risquer de perdre du temps une fois la procédure contentieuse enclenchée. L'insertion d'un paragraphe supplémentaire s'impose donc, y compris dans les réponses à apporter aux mises en demeure. [2] Si au terme de ce décret, la voie amiable apparaît « forcée », il y a lieu de tirer profit de cette nouvelle exigence. La voie amiable peut en effet être choisie et non subie, et ce dès la phase pré-contentieuse. La durée, le coût et l'aléa des procédures contentieuses sont autant d'arguments en faveur d'une résolution amiable d'un litige, que l'on soit en demande ou en défense.

Article 56 Code De Procédure Civile

Le Code de procédure civile regroupe les lois relatives au droit de procédure civile français.

Depuis le 1er avril 2015, les assignations, requêtes ou déclarations saisissant les juridictions de première instance doivent préciser les diligences entreprises par la partie à l'origine de l'action pour tenter de parvenir à une résolution amiable du litige ( articles 56 et 58 du Code de Procédure Civile). Très peu de litiges échappent à cette nouvelle exigence. En effet, seules les parties justifiant d'un « motif légitime » tenant à l'urgence ou à la matière considérée (pour le moment: ordre public uniquement) peuvent se dispenser de devoir justifier cette tentative préalable de conciliation. Au surplus, ce « motif légitime » reste soumis à l'appréciation du Juge. Il n'est donc pas acquis. Ainsi, la lettre du texte impose de respecter cette tentative préalable de résolution amiable même dans le cas de procédures non contradictoires, telles que la requête en injonction de payer. Le caractère non contradictoire et expéditif de cette procédure ne permet plus de dispenser le créancier de toute discussion antérieure avec son débiteur!

Code de procédure civile - Art. 56 (Décr. no 2019-1333 du 11 déc. 2019, art. 1er, en vigueur le 1er janv. 2020) | Dalloz