Victor Hugo Trois Ans Après

Le fait que Victor Hugo ai utilisé la première personne dans son poème donne une impression de confession, comme si...... Uniquement disponible sur

Trois Ans Après Victor Hugo

« Les Contemplations » de Victor Hugo Ce long poème écrit en octosyllabes est composé de 32 quatrains. Furieux contre Dieu qui lui a ravi sa fille, Hugo confie à ses lecteurs sa fatigue et son incapacité à poursuivre l'œuvre commencée, puisqu'aujourd'hui la perte est dans toute chose. Dans sa nuit, il ne fait que chercher « Un autre ange qui s'est enfui ». Tel est le sens de sa quête désormais. Il se compare à « Adam banni », injustement puni par Dieu. Hugo tient ce dernier pour responsable de son désamour de l'œuvre à faire: « S'il veut que je travaille encore/Il n'avait qu'à me la laisser! » Quant au lecteur qui appelle le « penseur » « Aux combats des esprits géants », lui non plus ne sera pas écouté. Pour l'heure, Hugo ne veut « que l'herbe épaisse où sont les morts » et semble se situer dans une impasse. Commentaire composé : « trois ans après » de victor hugo | Etudier. Avec la voix de Jacques Weber. Producteur: France tv studio Publié le 04/05/20 Modifié le 04/10/21 Ce contenu est proposé par

Victor Hugo Trois Ans Après

Vous voyez des pleurs sur ma joue, Et vous m'abordez mécontents, Comme par le bras on secoue Un homme qui dort trop longtemps. Mais songez à ce que vous faites! Hélas! cet ange au front si beau, Quand vous m'appelez à vos fêtes, Peutêtre a froid dans son tombeau. Peutêtre, livide et pâlie, Ditelle dans son lit étroit: «Estce que mon père m'oublie Et n'est plus là, que j'ai si froid? » Quoi! lorsqu'à peine je résiste Aux choses dont je me souviens, Quand je suis brisé, las et triste, Quand je l'entends qui me dit: «Viens! » Quoi! Trois Ans Après - Commentaires Composés - dissertation. vous voulez que je souhaite, Moi, plié par un coup soudain, La rumeur qui suit le poëte, Le bruit que fait le paladin! Vous voulez que j'aspire encore Aux triomphes doux et dorés! Que j'annonce aux dormeurs l'aurore! Que je crie: «Allez! espérez! » Vous voulez que, dans la mêlée, Je rentre ardent parmi les forts, Les yeux à la voûte étoilée… Oh! l'herbe épaisse où sont les morts! Les contemplations

As-tu pensé qu'une âme tendre S'ouvre à toi pour se mieux fermer, Et que ceux qui veulent comprendre Finissent par ne plus aimer? Ô Dieu! vraiment, as-tu pu croire Que je préférais, sous les cieux, L'effrayant rayon de ta gloire Aux douces lueurs de ses yeux? Si j'avais su tes lois moroses, Et qu'au même esprit enchanté Tu ne donnes point ces deux choses, Le bonheur et la vérité, Plutôt que de lever tes voiles, Et de chercher, coeur triste et pur, A te voir au fond des étoiles, Ô Dieu sombre d'un monde obscur, J'eusse aimé mieux, loin de ta face, Suivre, heureux, un étroit chemin, Et n'être qu'un homme qui passe Tenant son enfant par la main! Maintenant, je veux qu'on me laisse! J'ai fini! Victor hugo trois ans après. le sort est vainqueur. Que vient-on rallumer sans cesse Dans l'ombre qui m'emplit le coeur? Vous qui me parlez, vous me dites Qu'il faut, rappelant ma raison, Guider les foules décrépites Vers les lueurs de l'horizon; Qu'à l'heure où les peuples se lèvent Tout penseur suit un but profond; Qu'il se doit à tous ceux qui rêvent, Qu'il se doit à tous ceux qui vont!