Châssis en pin des landes.
Ces peintures remontent au moins à neuf mille ans. Les silhouettes ont d'énormes têtes sphériques ou allongées, d'étranges colliers, deux yeux mais pas de bouche ni de nez, etc. Desert Du Sahara Vectoriels et illustrations libres de droits - iStock. Les images étaient si surprenantes que les membres de l'expédition les appelèrent par plaisanterie les Martiens. En langue touareg, Jabbaren signifie le Ravin des Géants. Et, de fait, ces mystérieux Martiens devaient être d'une taille peu commune car quelques-uns d'entre eux mesurent six mètres. Comme les esquisses d'animaux, hautement artistiques, démontrent une grande précision dans les proportions et les détails, il est seulement logique de supposer que les portraits originaux des Martiens de Jabbaren sont également ressemblants… Fresque de Jabbaren le «Grand Dieu des martiens» Jabbaren le «Grand Dieu des martiens»
La faune pétrifiée Jeune militaire passionné, le lieutenant Charles Brenans pénétra en 1932 dans une falaise du Tassili, où il découvrit des centaines de gravures représentant de nombreuses silhouettes anthropomorphes et de grands animaux de la faune sauvage africaine: boeufs, éléphants, girafes, rhinocéros, antilopes, lions, etc. Cette découverte éveilla l'intérêt des spécialistes pour l'exceptionnel ensemble d'art rupestre du Tassili. Peinture desert sahara desert. L'ethnologue suisse Yolande Tschudi publia en 1956 la première monographie consacrée à cette forme d'art. La même année, le Français Henri Lhote mena une grande campagne d'étude de 15 mois sous l'égide du musée de l'Homme à Paris, du CNRS et de l'Institut d'études sahariennes d'Algérie. Il réalisa un immense travail de documentation dans le Tassili des Ajjer, entouré d'une équipe de copistes-peintres et d'un photographe. Les Touareg de la région lui apportèrent aussi leur excellente connaissance du territoire, grâce au guide Machar Jebrine ag Mohamed, qui lui facilita beaucoup la tâche.