Restez En Tenue De Service Et Gardez Vos Lampes Allumes D

En nous rassemblant à l'église, nous voulons nous tourner vers le Seigneur. Nous lui demandons d'accueillir tout ce qu'il y a eu de grand et de beau dans leur vie. Nous chrétiens, nous croyons que tous ces services qu'ils ont rendus prennent valeur d'éternité. L'Évangile que nous venons d'écouter nous parle précisément de la récompense promise au serviteur fidèle. Le Seigneur nous dit qu'il est présent chaque fois que nous faisons quelque chose pour celui qui est dans le besoin. Un jour il a dit: "chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. " (Mt 25, 40) " Restez en tenue de service" nous dit Jésus. Ces paroles sont aussi pour nous qui sommes en chemin. Être en tenue de service c'est nous mettre humblement au service les uns des autres dans nos familles, nos villages, nos quartiers et nos divers lieux de vie. Beaucoup le font en s'engageant dans une association pour aider les plus pauvres à sortir de leur précarité. Ce qui fait la valeur d'une vie c'est notre amour de tous les jours pour tous ceux et celles qui nous entourent.
  1. Restez en tenue de service et gardez vos lampes allumes le

Restez En Tenue De Service Et Gardez Vos Lampes Allumes Le

Dans notre passage d'évangile, afin d'inviter ses disciples à attendre leur maître dans une perspective de fête et de joie, l'image des noces apparaît comme un signe invitant à vivre le message de miséricorde dans une perspective de béatitude: « Heureux les serviteurs vigilants… ». Oui, la disposition de notre cœur est invitée à être orientée vers la venue de l'auteur de toute joie et de l'inattendu. Combien de fois, alors que nous envisageons nos projets d'une certaine manière nous sommes obligés de «modifier le tir» comme on dit et on s'aperçoit ainsi que la réalité qui se présente à nos yeux nous apporte bien plus que ce qu'on imaginait auparavant. L'inattendu de Dieu nous révèle bien autre chose que ce que nos idées et notre manière de voir laissent souvent entrevoir. A l'exemple de saint Bernard, j'ai à écouter ta parole, j'ai à me laisser ébranler par ton amour; sans cesse tenté de vivre tranquille, tu me demandes de risquer ma vie, comme Abraham, dans un acte de foi; sans cesse tenté de m'installer, tu me demandes de marcher en espérance vers Toi le plus haut sommet dans la gloire du Père.

En clair: ne vous considérez pas propriétaires de vos biens, mais comme des « intendants fidèles et sensés », soyez responsables de ce qui vous est confié; ayez le souci de vivre la dimension de partage, comme il convient au sein d'une même famille, puisque vous êtes « de la maison de Dieu » (Ep 2, 19). C'est ainsi que nous témoignerons à notre mesure, de la nouveauté déconcertante qui a surgi en ce monde depuis que le Christ ressuscité a répandu son Esprit de charité dans le cœur de ceux qui croient en lui. L'Église ne fait mémoire des événements fondateurs de son histoire, que pour mieux orienter sa marche vers Dieu. Comme le disait joliment le Bienheureux pape Jean XXIII: « L'Église n'est pas un musée d'archéologie, mais la fontaine au milieu du village qui donne l'eau vive aux hommes d'aujourd'hui, comme elle l'a donnée à ceux d'autrefois ». Cette eau vive n'est autre que la charité, dont les hommes ont soif, aujourd'hui comme hier, mais que seul le Christ peut leur donner, ainsi que ceux qui croient en son amour: « Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive, celui qui croit en moi!