Poème : La Belle Au Bois Dormant - Dico Poésie

La Belle au Bois dormait. Cendrillon sommeillait. Madame Barbe-Bleue? Elle attendait ses frères; Et le Petit Poucet, loin de l'ogre si lait, Se reposait sur l'herbe en chantant des prières. L'Oiseau couleur du temps planait dans l'air léger Qui caresse la feuille au sommet des bocages Très nombreux, tous petits, et rêvant d'ombrager Semailles, fenaison et les autres ouvrages. Archives des Belle au Bois - Anthologie de la poésie d'amour. Les blés encore verts, les seigles déjà blonds Accueillaient l'hirondelle en leur flot pacifique. Un tas de voix d'oiseaux criait vers les sillons Si doucement qu'il ne faut pas d'autre musique... Peau-d'Ane rentre. On bat la retraite - écoutez! - Dans les États voisins de Riquet-à-la-Houppe, Et nous joignons l'auberge, enchantés, esquintés, Le bon coin où se coupe et se trempe la soupe! Paul VERLAINE

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  2. La Belle au Bois dormant, poème de Louise Ackermann - poetica.fr
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  4. La Belle au Bois dormait... - Amour - Cultivons nous

Archives Des Belle Au Bois - Anthologie De La Poésie D'Amour

Une princesse, au fond des bois, A dormi cent ans autrefois, Oui, cent beaux ans, tout d'une traite. L'enfant, dans sa fraîche retraite, Laissait courir le temps léger. Tout sommeillait à l'entour d'elle: La brise n'eût pas de son aile Fait la moindre feuille bouger; Le flot dormait sur le rivage; L'oiseau, perdu dans le feuillage, Était sans voix et sans ébats; Sur sa tige fragile et verte La rose restait entr'ouverte: Cent printemps ne l'effeuillaient pas! Le charme eût duré, je m'assure, À jamais, sans le fils du roi. Il pénétra dans cet endroit, Et découvrit par aventure Le trésor que Dieu lui gardait. Un baiser, bien vite, il dépose Sur la bouche qui, demi-close, Depuis un siècle l'attendait. La dame, confuse et vermeille, À cet inconnu qui l'éveille Sourit dans son étonnement. Ô surprise toujours la même! Sourire ému! La Belle au Bois dormait... - Amour - Cultivons nous. Baiser charmant! L'amour est l'éveilleur suprême, L'âme, la Belle au bois dormant.

La Belle Au Bois Dormant, PoÈMe De Louise Ackermann - Poetica.Fr

15 Août 2012 · La princesse, dans un palais de roses pures Sous les murmures et les feuilles, toujours dort. Elle dit en rêvant des paroles obscures Et les oiseaux perdus mordent ses bagues d´or. La Belle au Bois dormant, poème de Louise Ackermann - poetica.fr. Elle n´écoute ni les gouttes dans leurs chutes Tinter, au fond des fleurs lointaines, lentement Ni s'enfuir la douceur pastorale des flutes Dont la rumeur antique emplit le bois dormant.... O belle! suit en paix ta nonchalante idylle Elle est si tendre l´ombre à ton sommeil tranquille Qui baigne de parfums tes yeux ensevelis: Et, songe, bienheureuse, en tes paupières closes Princesse pâle dont les rêves sont jolis A l'eternel dormir sous les gestes des Roses! Paul Valéry: « La belle au bois dormant », La Conque, novembre 1891 Tag(s): #Poésie

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(Publié le 20 août 2006) (Mis à jour le: 8 mai 2014) La Belle au Bois dormait. Cendrillon sommeillait. Madame Barbe-bleue? elle attendait ses frères; Et le petit Poucet, loin de l'ogre si laid, Se reposait sur l'herbe en chantant des prières. L'Oiseau couleur-du-temps planait dans l'air léger Qui caresse la feuille au sommet des bocages Très nombreux, tout petits, et rêvant d'ombrager Semaille, fenaison, et les autres ouvrages. Les fleurs des champs, les fleurs innombrables des champs, Plus belles qu'un jardin où l'Homme a mis ses tailles, Ses coupes et son goût à lui, – les fleurs des gens! – Flottaient comme un tissu très fin dans l'or des pailles, Et, fleurant simple, ôtaient au vent sa crudité, Au vent fort, mais alors atténué, de l'heure Où l'après-midi va mourir. Et la bonté Du paysage au coeur disait: Meurs ou demeure! Les blés encore verts, les seigles déjà blonds Accueillaient l'hirondelle en leur flot pacifique. Un tas de voix d'oiseaux criait vers les sillons Si doucement qu'il ne faut pas d'autre musique… Peau d'Ane rentre.

La Belle Au Bois Dormait... - Amour - Cultivons Nous

On bat la retraite – écoutez! – Dans les Etats voisins de Riquet-à-la-Houppe, Et nous joignons l'auberge, enchantés, esquintés, Le bon coin où se coupe et se trempe la soupe!
Il va bientôt venir sur un fier alezan Le héros monstrueux que je hais, que j’adore: Il reste de mon cœur le superbe artisan Il va bientôt venir, mais je l’attends encore. Je dors dans mon sommeil, ô démons et merveilles Je sens votre présence et vos mains sur mon cou; Je suis ange et archange et mes ailes vermeilles M’emportent loin de toi, bien trop vite à mon goût. Il faut que je m’éveille, et pourtant je m’allonge La douleur du succube est chose bien étrange; La belle au bois dormant dans ses songes se plonge, Son prince noir l’aimait, mais en cent ans tout change. Dans l’insalubre épave où mon âme s’effondre Je gémis pour mon roi, car le chant des sirènes Le retient loin de moi Il a dû nous confondre, Puisqu’il me livre enfin à vos joutes obscènes. Il va bientôt venir sur un fier alezan Le héros monstrueux que je hais, que j’adore: Il reste de mon cœur le superbe artisan Il va bientôt venir, mais je l’attends encore. Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.