La Réinsertion Des Prisonniers Au Maroc 3

Cette rencontre de communication, à laquelle a pris part le Délégué général à l'Administration pénitentiaire et à la réinsertion, Mohamed Salah Tamek, a été marquée par la projection d'un film institutionnel retraçant les efforts de la DGAPR en matière de gestion du dossier des détenus condamnés dans des affaires d'extrémisme et de terrorisme. Elle a été rehaussée par la présentation d'une pièce de théâtre interprétée par des détenus et traitant de « la pensée extrémiste » et s'inscrivant dans le cadre du programme « Mohakama ».

La Réinsertion Des Prisonniers Au Maroc 2015

La Délégation Générale à l'Administration Pénitentiaire et à la Réinsertion (DGAPR) a lancé en partenariat avec Ansamble Maroc, la première édition du concours « Master Chef dans les prisons ». La DGAPR a fait appel à l'expertise de Ansamble Maroc en tant que Leader dans le domaine de la restauration et de l'organisation des concours, pour offrir aux détenus la chance de se mettre en concurrence derrière les fourneaux. Dans ce sens, les équipes terrains ont assuré la formation des détenus avant chaque épreuve, leur accompagnement lors du concours, la mise à disposition du matériel nécessaire mais aussi les petites astuces des chefs! Le tout dans le respect strict des mesures sanitaires. Le 29 décembre, la satisfaction bat son plein lors de la compétition finale qui s'est déroulée à la prison de Oukacha Ain Sebaa, en présence de la Direction Générale de Ansamble Maroc, de la Direction de la DGAPR ainsi que le Chef Moha et le Chef Khadija de l'émission Master Chef Maroc en tant que membres du Jury.

La Réinsertion Des Prisonniers Au Maroc Du

La DGAPR a opté pour la réhabilitation dans la gestion du dossier des détenus pour extrémisme | DR La Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a adopté une approche axée sur la réhabilitation et la réinsertion dans la gestion du dossier des détenus pour des faits d'extrémisme et de terrorisme, a souligné, vendredi à Salé, le directeur de l'Action socioculturelle et de la réinsertion des détenus au sein de la DGAPR, Moulay Idriss Agoulmam. Cette approche trouve son essence dans les dispositions constitutionnelles, les textes législatifs et réglementaires nationaux, les chartes internationales et la volonté politique, a affirmé Agoulmam dans un exposé présenté à l'occasion d'une rencontre communicative organisée par la DGAPR, à la prison locale de Salé, sous le thème "Gestion des détenus poursuivis pour des faits d'extrémisme et de terrorisme". Au cours de cette rencontre, à laquelle a pris part le Délégué général à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion, Mohamed Salah Tamek, il a expliqué que la réhabilitation dans les établissements pénitentiaires passe par des programmes d'enseignement, de formation, d'alphabétisation et de renforcement des compétences et des activités sportives, artistiques et culturelles, outre des programmes spéciaux et d'éducation par les pairs.

La Réinsertion Des Prisonniers Au Maroc 2017

Afriquia Plus Âge, niveau d'instruction, situation familiale, peines à purger…, voici le profil type des détenus pour terrorisme au Maroc. Une journée d'étude organisée jeudi dernier par la Délégation générale de l'Administration et à la réinsertion (DGAPR) permet de dresser le profil type des personnes détenues au Maroc pour terrorisme. À la date du 16 mai 2022, ils étaient 842 individus qui sont encore derrière les barreaux pour divers délits liés au terrorisme et dont seulement deux femmes. Ils sont incarcérés dans 14 établissements pénitentiaires (12 prisons locales et 2 centrales). Plus de la moitié d'entre eux (55, 70%) ont été jugés et condamnés de manière définitive, alors que 24, 35% attendent l'issue de leur recours en appel et 15, 32% une décision de la Cour de cassation. Quant aux détenus en préventive pour terrorisme, leur pourcentage ne dépasse pas les 4, 63%, soit 39 personnes au total. L'âge de la déraison Y a-t-il une relation entre le jeune âge et le risque d'épouser des idéologies extrémistes?

La Réinsertion Des Prisonniers Au Maroc 2020

24 Mai 2022 par Marouane Kabbaj Lors d'une journée d'étude organisée jeudi 19 mai 2022 portant sur la gestion des détenus poursuivis pour des faits d'extrémisme et de terrorisme, la Délégation générale à l'Administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a révélé que jusqu'au 16 mai 2022, le nombre total de cette catégorie est de 842 personnes, dont deux femmes, réparties dans 14 prisons. Sur les 842 détenus, 767 ont prêté allégeance à l'Organisation l'Etat islamique (Daech), soit 91, 1% alors que 75 appartiennent à la Salafiya jihadiya, soit 8, 9%. Les statistiques révélées par la DGAPR montrent que 58, 91% des détenus ont un faible niveau d'instruction, dont 47 personnes n'ayant jamais fréquenté une école, alors que 21, 38% ont un niveau moyen et 19, 71% un niveau universitaire. Y a-t-il un lien entre le niveau d'instruction et leur embrigadement? Tout porte à le croire. Maintenant y a-t-il une relation entre l'âge des terroristes et leurs idéologies extrémistes? On apprend que 78% des détenus ont entre 20 et 40 ans, au moment où les 40-60 ans représentent près de 20%.

On ne saurait répondre avec exactitude, mais les chiffres avancés par la DGAPR sont plus que parlants. 78% des détenus ont entre 20 et 40 ans, au moment où les 40-60 ans représentent près de 20%. Dans les prisons marocaines, on retrouvent actuellement seulement 7 détenus âgés de plus de 60 ans, soit 7 prisonniers. Plus on est instruit, plus on est à l'abri Y a-t-il encore une relation entre le niveau d'instruction et le risque d'embrigadement par les mouvances terroristes? On laissera les spécialistes répondre à cette question. Sachez seulement que 58, 91% des détenus pour terrorisme sont soit analphabètes, soit ayant un niveau allant du primaire au secondaire. Ceux qui justifient d'un niveau d'instruction universitaire représentent 19, 71%. L'autre donnée relevée par la DGAPR est que plus de 90% des détenus sont imprégnés de l'idéologie de Daech alors que les autres se recrutent dans diverses mouvances du salafisme jihadiste. Une précédente étude établie par la DGSN, et datant de quelques années, avait établi que l'écrasante majorité des prévenus pour terrorisme exerçait des petits métiers (artisans, ouvriers, marchands ambulants…).