Travail Social De Rue

Horaires: Les travailleurs sociaux de rue sont présents sur les quartiers jusque 20 heures en hiver, un peu plus tard en été; parfois aussi les samedis matins et après-midi … Ils sont également présents au Centre Administratif Mouscronnois - CAM et proposent des rendez-vous « à la carte » pour l'ensemble de la population.

  1. Travail social de rue est
  2. Travail social de vue et de soleil

Travail Social De Rue Est

» La souffrance des travailleurs sociaux semble un phénomène tabou dans l'action sociale. « Les professionnels se doivent au quotidien d'être dynamiques, des personnes ressources auprès des usagers des services, remarque David Puaud. Parler de son mal-être, c'est remettre en cause sa "fonction relationnelle"; du coup, de nombreux travailleurs sociaux relativisent leur mal-être. » Des souffrances qui peuvent s'exprimer par des arrêts maladie ou par des attitudes addictives, mais aussi par des actes extrêmes comme le suicide, en décembre 2011, d'un éducateur spécialisé à Dunkerque. Les éducateurs ont le sentiment de voir se dresser, les uns après les autres, des obstacles législatifs et institutionnels incompatibles avec leurs pratiques. Travail de rue : le travail social hors des murs de l'institution. Ils doivent aussi faire face à la réorganisation progressive des structures associatives, qui relèvent du secteur privé et qui calquent leur fonctionnement sur celui des entreprises. Les établissements sont soumis à des critères de rationalisation: non-remplacement des départs à la retraite et embauches de contrats précaires.

Travail Social De Vue Et De Soleil

De premier abord, elles peuvent sembler anodines, mais elles regorgent d'enseignements. Elles permettent de travailler avec le jeune sur ses capacités relationnelles et ses compétences sociales. Elles contribuent aussi à l'émancipation et l' épanouissement du jeune en l'inscrivant dans un parcours de réussite.

Les politiques de la ville nous soutiennent car ils ont besoin de nous. Mais nos conditions de travail se dégradent à vue d'œil parce que nous avons du mal à faire face à des situations sociales qui s'aggravent. Les jeunes subissent des politiques répressives qui les amènent presque systématiquement en prison. Dans le quartier, c'est comme un champ de bataille entre les jeunes et la police. Travail social de rue est. Nous, on est au milieu. » L'écart est béant entre des jeunes « qui ne comprennent plus rien à la République, qui ne croient plus en rien et qui sont en colère, et des policiers qui font des actions coups de poing en plein après-midi, au milieu de mamans et de petits », témoigne-t-elle. S'il y avait une souffrance au travail, elle serait là, dans cet entre-deux. Les éducateurs sont sommés de choisir leur camp. La vision d'un territoire à l'abandon ne semble pas exagérée. Pour Marion, le manque de présence associative, de services publics dans le quartier, de perspectives décrédibilise la parole de l'éducateur.