« Ce vers quoi je souhaite qu'on avance c'est de stopper les conventionnements dans les zones qu'on considère comme déjà bien dotées », avait avancé le président lors de la campagne. Emmurée par les cheminots Comme d'autres députés, Brigitte Bourguignon a été prise à partie en 2018 par les cheminots en grève pour protester contre la réforme de la SNCF. Un matin du mois de juin, la Boulonnaise retrouve sa permanence de Desvres murée avec un message écrit à la peinture blanche: « Pacte ferroviaire, mort de la SNCF et des cheminots. » Réélue députée en 2021, de nouveau candidate en 2022 Brigitte Bourguignon enchaîne les campagnes électorales. Candidate en juin prochain aux législatives dans sa sixième circonscription du Pas-de-Calais, la nouvelle ministre de la Santé avait déjà été amenée à faire campagne l'année dernière. La faute à son suppléant de l'époque, Ludovic Loquet, qui avait refusé de prendre sa place de députée à l'Assemblée nationale après qu'elle eut été nommée au ministère chargé de l'Autonomie.
À cette époque, son patrimoine foncier se résumait à une maison achetée à crédit en 2018 à Desvres (Pas-de-Calais) pour 145 000 euros. La ministre possédait un Plan d'épargne en actions de 1 024 euros, deux assurances vie (pour un montant total de 2 720 euros) et un livret d'épargne de 486 euros. Son salaire mensuel de ministre devrait tourner autour de 10 000 euros bruts. Recalée au perchoir et à LREM Candidate à la présidence de l'Assemblée nationale en 2017, Brigitte Bourguignon a été battue par François de Rugy. « Mon nom a circulé, je n'étais pas demandeuse mais je pense que ma candidature a du sens, car je viens d'un département où quatre députés FN ont été élus », avait plaidé la nouvelle ministre de la Santé. Elle se consolera en prenant la tête de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale. En septembre 2018, elle se porte candidate à la présidence du groupe LREM. Nouvel échec. Elle est éliminée au premier tour de scrutin, arrivant en 5e position sur sept candidats.
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Sa vie personnelle est marquée par le décès de son mari en 1995. Alors âgée de 36 ans, elle est seule pour élever ses trois enfants (devenus assistante sociale, éducatrice et éducateur spécialisé). Encartée au PS depuis l'âge de 28 ans, elle est élue députée de la sixième circonscription du Pas-de-Calais en 2012. Après avoir soutenu Benoît Hamon lors de la présidentielle de 2017, elle se rallie au parti d'Emmanuel Macron entre les deux tours des élections législatives et conserve son siège de députée sous l'étiquette de La République en Marche. « Le progrès social et les valeurs humanistes ont toujours été la boussole de mon action sur le terrain », assure Brigitte Bourguignon à ceux qui l'accusent de renier ses convictions. Une maison et quelques milliers d'euros La haute autorité pour la transparence de la vie publique n'a pas encore rendu publique la déclaration de patrimoine de Brigitte Bourguignon. Mais cette dernière avait déjà transmis ces informations lorsqu'elle avait été élue députée et lors de sa nomination au poste de ministre déléguée chargée de l'autonomie en 2020.
» Voilà ce que Brigitte Bourguignon déclarait en 2016 alors qu'elle interpellait les étudiants en médecine à la sortie de la faculté de Lille pour les inciter à rejoindre son territoire du Pas-de-Calais touché par la désertification médicale (lire cet article sur l'opération « We want you! »). Depuis, elle ne semble pas avoir changé d'avis. En octobre 2021, en plein débat sur le projet de financement de la Sécurité sociale, elle s'oppose aux amendements visant à instaurer des mesures de conventionnement sélectif ou différencié. « Elles n'ont pas fonctionné, par exemple en Allemagne. Certains effets de bord ont été constatés, avec des praticiens allant s'installer dans des zones intermédiaires pour éviter un déconventionnement. Tenons donc compte de ces échecs: on peut avoir toutes les bonnes idées du monde et s'apercevoir qu'elles ne sont pas bonnes une fois qu'on passe à l'acte », expliquait la ministre. Reste à savoir si elle continuera à défendre ce point de vue alors qu'Emmanuel Macron a ouvert la porte au conventionnement sélectif dans les zones surdenses.