Aimer signifie ceci: servir et donner sa vie. Servir, c'est-à-dire ne pas faire passer ses propres intérêts en premier; se désintoxiquer des poisons de la cupidité et de la concurrence; combattre le cancer de l'indifférence et le ver de l'autoréférentialité; partager les charismes et les dons que Dieu nous a donnés. Se demander concrètement: "qu'est-ce que je fais pour les autres? Chant donne moi seulement de t aimer les. " et vivre le quotidien dans un esprit de service, avec amour et sans clameur, sans rien revendiquer. Et puis donner sa vie, ce qui ne se réduit pas à offrir quelque chose, comme une partie de ses biens, aux autres, mais se donner soi-même. C'est sortir de l'égoïsme pour faire de l'existence un don, regarder les besoins de ceux qui marchent à nos côtés, se dépenser pour ceux qui en ont besoin, peut être même un peu d'écoute, de temps, un coup de téléphone. La sainteté n'est pas faite de quelques gestes héroïques, mais de beaucoup d'amour quotidien. « Es-tu une consacrée ou un consacré? Sois saint en vivant avec joie ton engagement.
Depuis le commencement les pauvres sont les préférés de Dieu, la foule des pauvres se pressent autour de lui et deviennent ses amis. Vous les pauvres, vous qui êtes à l'épreuve dans votre santé, dans votre famille, dans votre travail, laissez le Christ s'approcher de vous. Dieu aime aussi les riches, c'est vrai, mais ils ne se laissent pas aimer, ils sont remplis de leur ego, de leur moi-moi-moi, ils ne laissent pas de place à Dieu dans leur vie et dans leur cœur, quel malheur! Vous les pauvres, ouvrez tout grand la porte au Christ, laissez-vous aimer par lui, « le Royaume de Dieu est à vous ». Seconde promesse: « Vous serez rassasiés ». Homélie du 31 octobre 2021 à Marseille. De quoi serons-nous rassasiés par le Seigneur? De quelle faim parle Jésus? Certes trop d'enfants meurent encore de faim aujourd'hui, ils sont les pauvres que Dieu aime. Mais l'homme ne se nourrit pas seulement de pain. Notre âme aussi a faim. Encore plus en ce temps d'épidémie du COVID qui blesse nos corps, mais qui atteint aussi nos âmes. Nous avons faim de confiance, nous avons faim de l'espérance que donne la foi.
Osons dire à Dieu que nos âmes ont faim, lui seul peut les combler. Nous ne sommes pas comme ces repus qui laissent mourir leur âme, quel malheur! Un jour ils sentiront la faim de Dieu mais il sera trop tard. Vous qui avez faim maintenant, le Seigneur vous nourrit du pain de sa présence, de sa tendresse, de sa Parole et de son pain de vie. Heureux êtes-vous, vous serez rassasiés. Troisième promesse: « Vous rirez ». [Entrevue] «Vif oubli»: David Goudreault arme les mots contre la violence | Le Devoir. A ceux qui pleurent maintenant, le Christ promet le sourire. Frères et sœurs, comme un papa ou une maman sont touchés par les pleurs de leur enfant, le Seigneur voit vos larmes et ces larmes lui fendent le cœur. Fixez les yeux sur lui, faites-lui confiance, il est là, laissez-vous consoler par Lui. Voyez aussi les anges qu'il envoie pour vous consoler. Que de fois j'ai vu le sourire illuminer vos visages lorsque l'infirmière est venue prendre soin de vous, lorsqu'un ami est venu vous rendre visite. Souvent un simple coup de téléphone ou un SMS nous redonne le sourire. Frères et sœurs, accueillez le sourire de Jésus qui vient vous visiter et offrez-lui le vôtre.